1. Introduction
    1. Appartient au cycle de la Révolte
    2. Bien situer le passage en expliquant que Rieux s'est dévoilé qqs pages plus tôt comme étant le narrateur mais qu'il continue de parler à 3° personne. Distanciation,
    3. Position réelle et symbolique de Rieux : sur terrasse, surplombe la ville, (donc distance, vision englobante...)
  2. I. Visions de l'homme
    1. I.1 Le gout du bonheur et de la joie
      1. description de la ville en liesse: la ville sort de l'obscur, du silence et va vers la lumière et le bruit que fait la vie revenue.
        1. « Du port obscur montèrent les fusées …»
      2. Champ lexical de la joie, de la fête...
        1. « cette foule en joie ». /"cris d'allégresse"; "gerbes multicolores"...
      3. dimension collective de la joie
        1. « la ville les salua », « les cris », « les hommes »,
    2. I.2 Innocence et oubli
      1. le collectif anonyme a oublié l'individuel
        1. « Cottard, Tarrou … oubliés
      2. Faculté d'oubli de ce qui les fait souffrir : permet de recommencer à vivre, à espérer
      3. La constance des hommes
        1. incite Rieux à « témoigner », « laisser un souvenir ».
        2. Cette faculté d’oubli est ce qui fait dire au vieil asthmatique que « les hommes étaient toujours les mêmes ».
    3. I.3 Des hommes admirables
      1. "Il y a dans les hommes plus de choses à admirer qu'à mépriser..."
    4. Il n'y a pas de hnte à préférer le bonheur Camus
  3. II. Conscience du narrateur
    1. II.1 Un humaniste moderne
      1. Foi en l'homme
        1. capacité à affronter l’adversité
          1. Sous-sujet 1
        2. « il y a dans les hommes plus de chose à admirer qu’à mépriser ».
          1. présent de vérité générale / Forme de maxime
          2. antithèse mépriser/admirer
      2. Absence de dieu mais existence de valeur humaniste : l'homme
        1. tous les hommes qui, ne pouvant être des saints et refusant d'admettre les fléaux, s'efforcent cependant d'être des médecins.
          1. Médecin : celui qui fait bien son travail, comme Rieux et qui soigne les hommes des fléaux; morale humaniste
      3. dépasser l’absurdité de la condition humaine
        1. Comme Sisyphe qu'il faut "imaginer heureux"
          1. le témoignage de ce qu'il avait fallu accomplir et que, sans doute, devraient accomplir encore,
          2. répétition de "accomplir" = // avec Sisyphe
      4. Rieux symbole de l'homme révolté
        1. Volonté de l'homme révolté : ne pouvant/ refusant : obligation,contrainte subie qui s'oppose au présent "s'efforcent"; effort encore marqué par "cependant"
          1. tous les hommes qui, ne pouvant être des saints et refusant d'admettre les fléaux, s'efforcent cependant d'être des médecins.
        2. Action/ engagement au service de la collectivité
          1. pour ne pas être de ceux qui se taisent, pour témoigner en faveur de ces pestiférés, pour laisser du moins un souvenir
          2. Répétition de "pour" x3;
        3. Lutter contre le mal
          1. Cette lutte ne doit pas être désespérante puisqu'elle grandit l'homme et donne du sens à son existence même si elle est douloureuse
          2. pour le malheur et l'enseignement des hommes
      5. Décide de laisser un témoignage d’où le champ lexical du souvenir avec
        1. « oubliés » « rédiger le récit » , « témoigner » « souvenir » « temoignage » « souvenait »
    2. II.2 Un appel à la vigilance
      1. Vigilance parce que la peste (donc le mal, la condition humaine dans ce qu'elle a de douloureux) ne meurt jamais
        1. le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais
          1. Allégorie + double négation "ne"/"ni"
          2. "rester ... endormi ...attend patiemment
        2. Le baccille est caché là où l'on se sent en sécurité, dans l'intime, le familier et toujours dans l'univers de l'homme
          1. dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses,
        3. la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse
          1. Poursuite de l'allégorie ; // avec la peste brune ?/ d'une manière générale danger constant
      2. Restriction "ne...que" marque la limite de cette chronique et de la joie...
        1. cette chronique ne pouvait pas être celle de la victoire définitive. Elle ne pouvait être que le témoignage de ce qu'il avait fallu accomplir et que, sans doute, devraient accomplir encore,
      3. "MAis" adversatif qui ouvre 2° partie marque une limite à la joie et à ce qui a été réalisé: il faudra recommencer parce que ça recommencera...
        1. Mais il savait cependant que cette chronique ne pouvait pas être celle de la victoire définitive
          1. Mais + ne pouvait + définitive
          2. Différence entre le narrateur et la foule : conscience du danger
      4. A travers les propos de Rieux/camus : Rôle de l'écrivain/philosophe
        1. Opposé à l'oubli de la foule, la nécessité d'un travail de mémoire
          1. l’importance de la transmission d’une mémoire. Le récit perpétue une mémoire, celle des absents
          2. Cottard,* Tarrou,* ceux et celle que Rieux avait aimés et perdus, tous, morts ou coupables, étaient oubliés.
        2. être un veilleur, une vigie , une conscience
          1. Opposition entre Rieux et la foule :
          2. Rieux se souvenait ; savait /foule en joie ignorait,
    3. CONCLUSION
      1. Ne pas oublier qu'il s'agit de la fin du roman...
      2. C'est à la fin du roman que Rieux décide d’écrire la chronique .
      3. En lien avec l'histoire récente (occupation) mais aussi avec tous les totalitarismes que rejettera Camus
      4. Roman philosophique qui propose une attitude face à l'absurde