1. Intro
    1. Présentation Racine
    2. QQs mots sur le clacissisme
    3. Présentation de la pièce et situation du passage
      1. La scène n'est pas montrée (règles classiques ne le permettent pas) mais récit d'une grande force
    4. Problématiques possibles :Comment Racine provoque-t-il terreur et pitié chez le spectateur ?/Comment Racine montre-t-il la naissance du tyran ? En quoi cette scène participe-t-elle du dénouement
    5. Voir lecture analytique rédigée
  2. Récit Burrhus : force de la description
    1. un récit au présent...
      1. Verbes au présent : « il se lève, il embrasse, et… » ; « César prend » ; « mais il tombe » ; « il demeure » etc.
        1. donnent l'impresiion d'assister à la scène
      2. Et succession de verbes d'action : « il se lève, il embrasse, on se tait » Suivi de l'adverbe « soudain »
      3. Par l'emploi du discours direct : mise en avant du pouvoir de la parole de Néron
    2. Fulgurance scène/mort
      1. Rapidité de la scène: Répétition de "à peine" : « à peine l'empereur a vu venir son frère »/« Mais ces lèvres à peine en ont touché les bords… » fulgurances de la scène et fulgurance de la mort de Britannicus
      2. Métonymie pour exprimer le crime : le fer ne produit point de si puissants effets": cette métonymie favorise aussi l'impression de rapidité et d'efficacité dans le meurtre.Le poison tue aussi vite que l'épée mais sans la violence visible
    3. un grossissement
    4. Écho phonique : de 3 occurrences du mot «. coupe" Dans une sorte de grossissement qui donne à l'objet place particulière dans la scène : « César prend le premier une coupe… » ; « Ma main de cette coupe épanche… » ; « La coupe dans ses mains par narcisse est remplie »
      1. Écho phonique qui par ailleurs débouche sur le résultat « juger combien ce coup frappe tous les esprits ». La coupe objet du crime est reliée à son effet, l'assassinat de Britannicus
  3. L'éclosion du monstre
    1. Répartition de la parole
      1. c'est Burrhus qui domine. C'est lui le témoin. Par ailleurs, 'hypothèse : Agrippine est sous le choc de la nouvelle qu'elle vient d'apprendre : le vers « quel attentat, Burrhus ! » montre bien par la présence du « ! » et l'emploi du mot « attentat » le trouble d'Agrippine. Elle sait qu'elle sera la prochaine victime
    2. hypocrise et ironie
      1. Attitude faussement accueillante de Néron qui débouche sur le meurtre
      2. Double langage de Néron : Ironie tragique
        1. « Meilleurs auspices » : pour Néron cela ne signifie pas la réconciliation mais le fait qu'il va être débarrassé de Britannicus ainsi, le trône et Junie n'appartiendront qu'à lui.
        2. dieux, que j’appelle à cette effusion ». Joue sur le double sens d'effusion : à la fois manifestait ses sentiments et faire couler le sang
      3. Apparence solennelle du discours mais en réalité serment sacrilège : «Ma main de cette coupe épanche les prémices » fait référence à un rituel religieux
        1. Néron se sont tellement puissants qu'il se moque même des dieux
    3. Entre indifférence et jouissance du pouvoir
      1. Attitude imperturbable de N2ron : "Cependant sur son lit il demeure penché ; D’aucun étonnement il ne paraît touché" :
        1. Impression de cynisme renforcée ar emploi du discours direct; Néron se moque de tous en diminuant l'effet de son crime par une explication improbable "
          1. « Ce mal5, dont vous craignez, dit-il, la violence « A souvent, sans péril, attaqué son enfance. » (epillepsie de Britannicus)
      2. Effet sur la cour
        1. "Jugez combien ce coup frappe tous les esprits" : montre bien que personne n'est dupe/
        2. Déclenche la crainte, la peur devant ce que Néron est capabe de faire aux yeux de tous : "La moitié s’épouvante et sort avec des cris,"
        3. Mais ceux qui de la cour ont un plus long usage Sur les yeux de César composent leur visage.
          1. "sur les yeux de César" antéposition renforce l'impression de pouvoir sur toute la cour
          2. critique masquée de la cour de Louis XIV ?
  4. Du théâtre dans le théâtre
    1. La scène est une sorte de mise en abyme, un théâtre dans le théâtre
      1. Fausse réconciliation
      2. Présence d'un public : la cour
      3. Utilisation du discours direct Pour rapporter les propos de Néron
      4. Néron est hypocrite Envers Britannicus et envers la cour en grec, le terme hupocrites désigne l’acteur.
      5. Narcisse complice de Néron est un mauvais acteur qui n'arrive pas À contrôler son jeu : « narcisse de temps va affecter quelque ennui/et sa perfide joie éclate malgré lui »
  5. Conclusion
    1. Bilan auquel vous êtes arrivés
    2. Effet cathartique de la scène (voir version rédigée)
    3. ouverture : a vous de voir...
  6. Questions possibles à l'oral
    1. QUESTIONS D’ORAL POUR L’ENSEMBLE DU CORPUS.docx
  7. HYPOTYPOSE l'action est décrite de manière si frappante que le lecteur spectateur a l'impression d'assister à la scène