-
Intro
- Présentation Racine
- QQs mots sur le clacissisme
-
Présentation de la pièce et situation du passage
- La scène n'est pas montrée (règles classiques ne le permettent pas) mais récit d'une grande force
- Problématiques possibles :Comment Racine provoque-t-il terreur et pitié chez le spectateur ?/Comment Racine montre-t-il la naissance du tyran ? En quoi cette scène participe-t-elle du dénouement
- Voir lecture analytique rédigée
-
Récit Burrhus : force de la description
-
un récit au présent...
-
Verbes au présent : « il se lève, il embrasse, et… » ; « César prend » ; « mais il tombe » ; « il demeure » etc.
- donnent l'impresiion d'assister à la scène
- Et succession de verbes d'action : « il se lève, il embrasse, on se tait » Suivi de l'adverbe « soudain »
- Par l'emploi du discours direct : mise en avant du pouvoir de la parole de Néron
-
Fulgurance scène/mort
- Rapidité de la scène: Répétition de "à peine" : « à peine l'empereur a vu venir son frère »/« Mais ces lèvres à peine en ont touché les bords… » fulgurances de la scène et fulgurance de la mort de Britannicus
- Métonymie pour exprimer le crime : le fer ne produit point de si puissants effets": cette métonymie favorise aussi l'impression de rapidité et d'efficacité dans le meurtre.Le poison tue aussi vite que l'épée mais sans la violence visible
- un grossissement
-
Écho phonique : de 3 occurrences du mot «. coupe" Dans une sorte de grossissement qui donne à l'objet place particulière dans la scène : « César prend le premier une coupe… » ; « Ma main de cette coupe épanche… » ; « La coupe dans ses mains par narcisse est remplie »
- Écho phonique qui par ailleurs débouche sur le résultat « juger combien ce coup frappe tous les esprits ». La coupe objet du crime est reliée à son effet, l'assassinat de Britannicus
-
L'éclosion du monstre
-
Répartition de la parole
- c'est Burrhus qui domine. C'est lui le témoin. Par ailleurs, 'hypothèse : Agrippine est sous le choc de la nouvelle qu'elle vient d'apprendre : le vers « quel attentat, Burrhus ! » montre bien par la présence du « ! » et l'emploi du mot « attentat » le trouble d'Agrippine. Elle sait qu'elle sera la prochaine victime
-
hypocrise et ironie
- Attitude faussement accueillante de Néron qui débouche sur le meurtre
-
Double langage de Néron : Ironie tragique
- « Meilleurs auspices » : pour Néron cela ne signifie pas la réconciliation mais le fait qu'il va être débarrassé de Britannicus ainsi, le trône et Junie n'appartiendront qu'à lui.
- dieux, que j’appelle à cette effusion ». Joue sur le double sens d'effusion : à la fois manifestait ses sentiments et faire couler le sang
-
Apparence solennelle du discours mais en réalité serment sacrilège : «Ma main de cette coupe épanche les prémices » fait référence à un rituel religieux
- Néron se sont tellement puissants qu'il se moque même des dieux
-
Entre indifférence et jouissance du pouvoir
-
Attitude imperturbable de N2ron : "Cependant sur son lit il demeure penché ;
D’aucun étonnement il ne paraît touché" :
-
Impression de cynisme renforcée ar emploi du discours direct; Néron se moque de tous en diminuant l'effet de son crime par une explication improbable "
-
« Ce mal5, dont vous craignez, dit-il, la violence
« A souvent, sans péril, attaqué son enfance. » (epillepsie de Britannicus)
-
Effet sur la cour
- "Jugez combien ce coup frappe tous les esprits" : montre bien que personne n'est dupe/
- Déclenche la crainte, la peur devant ce que Néron est capabe de faire aux yeux de tous : "La moitié s’épouvante et sort avec des cris,"
-
Mais ceux qui de la cour ont un plus long usage
Sur les yeux de César composent leur visage.
- "sur les yeux de César" antéposition renforce l'impression de pouvoir sur toute la cour
- critique masquée de la cour de Louis XIV ?
-
Du théâtre dans le théâtre
-
La scène est une sorte de mise en abyme, un théâtre dans le théâtre
- Fausse réconciliation
- Présence d'un public : la cour
- Utilisation du discours direct Pour rapporter les propos de Néron
- Néron est hypocrite Envers Britannicus et envers la cour en grec, le terme hupocrites désigne l’acteur.
- Narcisse complice de Néron est un mauvais acteur qui n'arrive pas À contrôler son jeu : « narcisse de temps va affecter quelque ennui/et sa perfide joie éclate malgré lui »
-
Conclusion
- Bilan auquel vous êtes arrivés
- Effet cathartique de la scène (voir version rédigée)
- ouverture : a vous de voir...
-
Questions possibles à l'oral
- QUESTIONS D’ORAL POUR L’ENSEMBLE DU CORPUS.docx
- HYPOTYPOSE l'action est décrite de manière si frappante que le lecteur spectateur a l'impression d'assister à la scène