1. UNE PERCEPTION VARIABLE
   1. COPERNIC ET GALILÉE ( 16° et 17°)
      1. révolution dans la conception de la nature et la place de l’homme (Héliocentrisme)
      2. Nature = un système mécanique possédant un fonctionnement réglé, immuable et compréhensible. (langage mathématique)
      3. "Il (l'univers) est écrit dans la langue mathématique (...) sans le moyen desquels il est humainement impossible d’en comprendre un mot.
   2. DESCARTES (17°)
      1. la vision de Descartes sur la nature et ses lois repose sur une approche mécaniste et mathématique, soutenue par le rôle de Dieu comme créateur de ces lois. Cette perspective a ouvert la voie à la science moderne en insistant sur l'importance de la raison, de l'observation et de l'expérimentation pour comprendre l'univers.
         1. "Se rendre comme maitre et possesseur de la nature"
   3. SPINOZA (17°)
      1. la pensée de Spinoza sur la nature repose sur l'idée d'une substance unique et immanente, identifiée à Dieu ou à la nature. Cette substance se manifeste à travers des attributs et des modes, et tout dans la nature est déterminé par des causes nécessaires. La compréhension de la nature conduit à une vie éthique et libre, caractérisée par l'acceptation de la nécessité naturelle et l'harmonie avec l'ordre universel.
         1. "L'Homme n'est pas un empire dans un empire : partie infime de la Nature totale, il dépend des autres parties. Dans son ignorance des causes véritables, il se croit libre."
         2. « Dieu, c’est-à-dire la nature » l’Éthique (1677)
   4. ARENDT (20°)
      1. Arendt distingue les choses naturelles des productions humaines en soulignant que les premières se développent spontanément et sont inséparables du processus de leur croissance, tandis que les secondes nécessitent une intervention humaine et existent indépendamment du processus de leur création. Les processus naturels sont automatiques et échappent aux contrôles intentionnels, contrastant ainsi avec la finalité humaine caractérisée par une intervention délibérée et ordonnée.
      2. "Ce qui caractérise tous les processus naturels c’est qu’ils se produisent sans l’aide de l’homme, les choses naturelles sont celles qui ne sont pas « fabriquées», qui poussent toutes seules. (…)