1. Sujet principal 1
    1. Rappelez ce qu'est l'interrogation
      1. L'interrogation est le fait de poser une question.
    2. S'il s'agit d'une INTERROGATION DIRECTE, le niveau de langue (inversion sujet verbe; utilisation de est-ce que...)
      1. Si la question est directe, la phrase se termine par un point d'interrogation ; A l'écrit et dans un langage soigné, il y a inversion du sujet
        1. Viendras-tu demain ? / Tu viens demain ? Est-ce que tu viens demain ?
    3. S'il s'agit d'une INTERROGATION INDIRECTE, donnez la fonction de la subordonnée
      1. si elle est indirecte, la phrase se termine par un point et elle est de type déclaratif. Il n'y a plus d'inversion du sujet même en langage soutenu.
        1. Je me demande si tu viendras demain.
    4. Précisez s'il s'agit d'une interrogation TOTALE ou PARTIELLE
      1. L'interrogation est TOTALE et dans ce cas , on peut y répondre par "oui" ou "non"
        1. As-tu peur des araignées ?
      2. L'interrogation est PARTIELLE et dans ce cas , on NE peut y répondre par "oui" ou "non"
        1. Quelles différences y-a-t-il entre une tarentule et une mygale ?
    5. La question est quelquefois RHETORIQUE,
      1. L'interrogation peut être RHETHORIQUE. Dans ce cas, elle n'attend pas vraiment de réponse
    6. Parfois on vous demandera de transformer une interro directe en indirecte ou l'inverse
  2. EXEMPLES
    1. Penses-tu sérieusement que je puisse accepter cela ?
    2. Dans la phrase à analyser, la question est posée de manière directe, puisqu'elle se termine par un point d'interrogation et qu'il n'y a pas de verbe introducteur. À la forme indirecte, nous aurions par exemple : je me demande si tu penses sérieusement que je puisse accepter ça.
    3. L'inversion sujet‑verbe témoigne d'un registre soutenu. Formulée dans un niveau de langue courant, la question serait : « Est-ce que tu penses sérieusement que je puisse accepter çà ? » et dans un niveau de langue familier : « Tu penses sérieusement que je peux accepter ça ? »
    4. L'interrogation est totale, car elle porte sur la totalité de l'énoncé et la réponse peut être oui ou non.
    5. On peut considérer que, dans cette phrase, l'interlocuteur ne pose pas réellement une question : il s'agit plutôt d'une question est rhétorique.
    6. PAUL SE DEMANDAIT CE QU'ELLE AVAIT BIEN PU FAIRE SEULE À ROME PENDANT CINQ JOURS.
    7. Dans la phrase à analyser, la question est posée de manière INDIRECTE , puisqu'elle NE se termine par un point d'interrogation et qu'il y a un verbe introducteur "Demander". À la forme directe, nous aurions par exemple : Qu'as-tu bien pu faire seule, à Rome, pendant cinq jours ? / Qu'est-ce que tu as bien pu faire seule à Rome pendant cinq jours ?
    8. L'interrogation est PARTIELLE, on NE peut y répondre par "oui" ou "non"