- Sujet flottant
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1er Argument : Economique
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La santé économique du pays conribue au bonheur des citoyens
- Dans la Monarchie, "les honneurs" sont réservés à ceux qui appartiennent à la religion officielle
- DONC les autres, ceux qui ont une religion "tolérée", chercheront à être "plus utiles" économiquement à leur pays puisque ils ne pourront se distinguer que par "leur opulence et leurs richesses"
- Ne pouvant accéder aux privilèges auxquels d'autres ont droit (noblesse notamment), ceux qui "vivent dans des "religions tolérées" vont donc accepter « les emplois de la société les plus pénibles », et ce sont donc euc qui contribuent le plus à l’enrichissement général du pays.
- Montesquieu fait ici référence au départ en masse des protestants au moment de la Révocation de l'Edit de Nantes(1685) et montre en quoi cela a appauvri le pays, puisqu'ils étaient riches . Il aurait donc été préférable de continuer à tolérer cette religion
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2° argument : Moral
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Toutes les religions véhiculent des valeurs morales :« toutes les religions contiennent des préceptes utiles à la société »
- Il faut donc qu'elles soient pratiquées avce zèle
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OR "« qu’y a-t-il de plus capable d’animer ce zèle que leur multiplicité ? »
- Question oratoire
- Donc Montesquieu argumente la tolérance en montrant que s’il n’y a qu’une religion unique elle ne pourra se stimuler elle-m^me et être pratiquée avec "zèle" et donc pourra se corrompre. Alors que la pluralité des religions « rivales » les met en concurrence et, les fidèles, « les particuliers »auront le souci de « ne pas deshonor[er] son parti » face au « parti contraire ».
- DONC la tolérance religieuse favorise les valeurs morales, et peut même limiter les "abus" de la religion dominante.("Aussi a-t-on toujours remarqué qu’une secte nouvelle introduite dans un État
était le moyen le plus sûr pour corriger tous les abus de l’ancienne.
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3° argument : Politique
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Toutes les religions poussent à l'obeissance et à la soumission
- 1. présentation de la thèse adverse : "On a beau dire qu’il n’est pas de l’intérêt du prince de souffrir plusieurs religions dans son Etat"
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2. réfutation de la thèse adverse
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Par une hypothèse hyperbolique : "Quand" (= même si)
- « quand toutes les sectes du monde viendraient s’y rassembler »,
- En affirmant son point de vue : « cela ne lui porterait aucun préjudice ». argument justifié à la fin du paragraphe par le fait que toutes les religions ont en commun que: « il n’y en a aucune qui ne prescrive l’obéissance et ne prêche la soumission ».
- Les fidèles, habitués à obeir et à se soumettre aux religions, ils n'en seront que plus obeissants dans la vie civile : et c'est le pouvoir qui enn bénéficiera